« 02 MOIS DE LUTTE CONTRE LA DÉPRESSION »

« 02 MOIS DE LUTTE CONTRE LA DÉPRESSION »

19 mars 2020 1 Par Atome
Il y a cette phrase populaire dans le RAP qui dit « Les hommes se cachent pour pleurer ». Je sais que j’ai déjà eu à raconter les difficultés par lesquelles je suis passé durant ma vie. Pour ceux qui me connaissent j’ai appris à garder mon sourire et je suis toujours optimiste devant les gens, d’une grande foi et d’une forte confiance en moi. Je ne vais pas vous dire que le cap est toujours maintenu car les épreuves on en a tellement et Dieu sait le nombre de combats auxquels en tant qu’entrepreneur et humain je fais face.
CRISE ET NERFS
•Ma part de crise a commencé en début de cette année bien avant le CoronaVirus ( lui il est venu faire la délivrance ). Ce n’était pas qu’une simple maladie, car avec moi la maladie n’est jamais un frein. Mais je suis passé par tant d’obstacles depuis le début de 2020. Loin de ce qu’on voit sur les RS, les vrais challenges sont muets. Je ne peux pas vous dire exactement de quoi il s’agit maintenant, peut être plu tard. Mais j’ai pris beaucoup de risques, entre patience, incertitudes, coups bas à mon égard, des gens qui voulaient piétiner et dérouter la vision. Genre tout ce que tu tentes est bloqué à chaque fois.
LE SILENCE / LE REPLIS
• Personne de mon entourage n’a constaté à quel point je me battais au quotidien, de la maison au bureau, d’un voyage à un autre. Le stress était au rendez-vous, plus de nuits sans sommeil, l’anorexie (encore plus qu’avant), la colère que j’essayais de contrôler. Je n’arrivais pas à m’évader parce que dans ma tête, je ne pouvais penser qu’aux problèmes. A chaque fois c’était épreuve sur épreuve, une plus mauvaise nouvelle sur une autre précédente. Des faits qui m’auraient poussé à tout plaquer et me laisser submerger par la DÉPRESSION. Les projets en frein alors que ce n’était pas le moment des congés. Je n’arrive d’ailleurs pas à en prendre. Pendant ce temps, il y’a tellement de personnes de mon entourage qui venaient me poser des problèmes à eux de tout ordre que je devais résoudre, tellement ça s’enchaînait comme si on les envoyait.
COMMENT J’AI GÉRÉ…
1• J’ai écouté Dieu et je me suis rappelé de ses promesses, il ne m’a jamais trompé. Tout ce qu’il dit arrive donc je résisterai
2• J’ai refusé de me laisser abattre parce que je sais qu’il y a des milliers de jeunes pour qui je suis un model et une source d’espoir
3• J’ai pensé à toutes les histoires vraies de ces hommes qui ont eu la foi et la résistance. Si JOB a tenu aussi longtemps pourquoi moi je vais me laisser abattre en si peu de temps ? Les films tels que INVINCIBLE, 12 ans d’isolement, Les Évadés, El Chapo me rappellent que rien n’est jamais fini pour quiconque qui croit ardemment
4• De la musique au quotidien. J’ai beaucoup écouté « Challenger » de Kery James et Soprano, un peu d’évasion sur les notes des musiques d’AVICII, « Welenga », de Wes Madiko pour vider ma tristesse, « A nos actes manqués » de Jean Jack Goldman pour relativiser, « Your love is my love » de Withney Houston, le récent « Underdog » d’Alicia Keys. « Le jour de ma percée » de Tito Prince, Les chansons des mangas de mon enfance qui pronaient l’espoir (Super Nana, Fly, Shurato, Charlotte , Wingman, Les samouraïs de l’éternel…)
5• Des bols d’air et l’isolement. Il m’est arrivé parfois de sortir de sortir rouler à moto à 3h du matin ou de rester devant ma véranda à penser pendant des heures durant la nuit. J’essayais de méditer, de toute façon c’était difficile de me concentrer
6• Du travail et des recherches, quand c’était fort je me plongeais dans un sujet qui n’a pas toujours à voir avec ce que je fais, les maths, la psychologie, le cinéma, les documentaires, bref quelque chose de passionnant pour mon cerveau. Ça m’a permis de garder mes idées et les façonner encore

7• Le sourire de mon fils. D’aller le voir de temps en temps me permet de me dire que j’ai déjà le meilleur des cadeaux, en le voyant en vie et santé, en pensant à son avenir je suis plus motivé à ne rien lâcher.

 

Moi au Gabon

Je pourrai te dire que j’ai perdu des choses depuis le début de 2020, c’est vrai. Mais c’est encore plus vrai que j’ai surtout  gagné, je suis passé à un autre niveau de moi, le management de mes émotions. Des gens d’à côté qui ne me comprenaient pas ne sont plus là. C’est dur de me comprendre d’ailleurs je l’avoue. Les problèmes sont de plusieurs niveaux selon la vie et l’ambition qu’on a.
LA DÉPRESSION a voulu m’avoir mais je l’ai refoulée, je ne suis pas sorti des problèmes que je vous ai cités là-haut. Mais j’ai encore plus aiguisé ma foi. Je considère les épreuves que j’ai déjà vécues comme petites car la vie nous éprouvera au gré de nos aspirations. C’est moi même qui cherche au final puisque de toute façon il faut toujours se chercher. Quand on est trop optimiste, on peut aussi souvent être trop déçu. Je l’assume